Adhérer à BRUDED, réseau d’échange d’expérience de développement local durable entre collectivités
Une première étape peut être d’adhérer à BRUDED, pour : - Partager les expériences des collectivités adhérentes : visites, rencontres, mise en relation directe d’élus à élus, transmission de documents (cahier des charges, conventions, …) - Bénéficier de multiples ressources : documents de mutualisation thématiques, fiches projets, vidéos, … - Etre accompagner dans ses expérimentations et bénéficier de l’expérience et de la force du réseau
Les adhérents sur l’agglomération (date d’adhésion):
- Plouër-sur-Rance (2008)
- Lanvallay (2014)
- Saint Helen (2015)
- Saint Juvat (2016)
- Evran (2017)
- Saint-André-des-Eaux (2017)
- Languédias (2018)
- Beaussais sur mer (2018)
- Quevert (2020)
- St Samson s/Rance (2020)
- Plumaudan (2020)
- Saint Judoce (2020)
- Pleslin Trigavou (2022)
- Les Champs Geraux (2022)
Plus d’infos et contact : www.bruded.fr
Acquisitions sur des thématiques écologiques en bibliothèque
Équiper les bibliothèques municipales d’abonnement à des revues de jardinage (« Les 4 saisons », « Fruits oubliés »…etc) et d’ un certain nombre d’ouvrages sur le sujet (voir la bibliographie pour de premières pistes).
Mise à disposition de terrains
Mise à disposition de terrains communaux pour que les citoyens·nes puissent assurer leur sécurité alimentaire. Cela peut prendre la forme de jardins maraîchers communaux, de jardins familiaux, de jardins partagés ou de jardins solidaires. Selon la FAO l’agriculture familiale est la gardienne d’environ 75 % des ressources agricoles et produit 80 % des denrées mondiales. Cette forme d’agriculture est la clé de la sécurité alimentaire depuis des siècles.
Exemples : - Les Incroyables comestibles à Pleurtuit investissent 6000 m2 de pelouse de l’Espace Delta pour produire fruits et légumes - Face à la crise, Nantes met à disposition 25 000 m2 pour cultiver et nourrir les plus démunis
Mise en place d’une régie communale
Elle permet à la collectivité de porter elle-même une activité de production agricole. Il ne s’agit donc plus de soutenir une installation en favorisant l’accès au foncier mais d’affirmer le principe qu’une alimentation locale et saine relève de l’intérêt général et que la collectivité se doit de mettre en œuvre les moyens nécessaires pour la garantir à ses citoyens.
Exemples : - agglomération de Toulouse - la commune de Mouans-Sartoux (9700 habitants), - Vannes…
Mise à disposition de terres et/ou de bâtiments pour des producteurs professionnels
Certaines collectivités sont propriétaires de terrains qui pourraient être mis à disposition pour une installation agricole ou conforter une activité qui démarre. La collectivité peut aussi saisir l’opportunité d’une vente de terrains pour les acquérir et les mettre à disposition d’un agriculteur. Ce sont également parfois les CCAS (centre communal d’action sociale) ayant hérité d’habitants décédés qui deviennent propriétaires et disposent de terrains.
La mise à disposition de terrain est une démarche plutôt simple à mettre en œuvre mais il faut toutefois être vigilant à la nature de l’activité qui peut y être menée (surface suffisante et adaptée pour le maraîchage, complément de terrains pour une installation…) et s’assurer que le terrain est bien disponible (n’est-il pas déjà occupé par un agriculteur ?, y a-t-il un bail ?, etc.). Un travail préalable peut donc être mené pour repérer et analyser les terrains dans la perspective de les mettre à disposition pour une installation.
Au-delà des terres, la question des bâtiments d’exploitation et l’accès au logement est alors cruciale car il ne suffit pas d’avoir des terres pour installer un agriculteur.
Les étapes suivantes sont la recherche et la sélection de candidats (à moins qu’ils ne soient déjà identifiés) puis la mise en location avec le bail rural environnemental qui permet d’apporter des garanties sur le respect d’un certain nombre de clauses environnementales.
Exemple : - Saint-Georges de Reintembault (Ille et Vilaine, 1600 habitants).
Créer une « maison des semences paysannes »
Créer une « maison des semences paysannes » pour avoir un stock de semences potagères rustiques et résilientes, mais aussi un stock d’outils manuels de jardinage.